Soit :
  7 dauphins venus nous saluer à la Basse Chrétienne,
  6 jours à petits coefficients (entre 37 et 60)
  5 plongeurs déterminés,
  4 journées de mer peu agitée
  3 épaves du large,
  2 chaines de mouillage,
  1 sortie alternant recherche de sites et plongées sur épaves

En bonus, la recherche d’un site de reproduction de roussettes. Le fond était tapissé de roussettes. Les mâles très vifs allaient de femelle en femelle et les mordaient. Heureusement, elles ont la peau plus épaisse (certaines étaient assez balafrées) pour être préservée des ardeurs des mâles. Le plus étonnant fut la découverte d’un mâle, enroulé autour d’une femelle, un ptérigopode dans le cloaque de sa "belle". Ses yeux étaient fermés. Se serait-il endormi après l’effort ? La femelle bien éveillée attendait que ce macho marin desserre son étreinte. Ce site ne sera pas nommé pour préserver l’intimité de ces rencontres.

Pour voir les photos de Christian : clique ici

La faune profitant du réchauffement printanier des eaux, température de 11°C en moyenne, est largement revenue : lieux, homards, vieilles, etc..

Araignée des anénomes	Dame galathée (aux yeux bleus)
Dromie	Roussettes au repos
Bispire	détail de rose de mer
Canon du Hinrich Hey et sa drole de munition	Arnoglosse de Thor

Une surprise, beaucoup d’antiopelles (je traduis pour Laurent : des tractopelles) et autres nudibranches. Des méduses au palier (une belle cyanée avec son chinchard juvénile) apportaient quelques animations au palier.

Plycera faeroensis	Dendrodoris limbata
Archidoris pseudoargus	antiopelle (janolus cristatus)

A priori, il semblerait qu’un vieil ami vienne nous saluer lors que l’on visite le Walther Darré. La photo de gauche date de 2002, celle de droite du 20 mai 2009. Un homard peut vivre 50 ans et plus !

Année 2002

Le 20 mai 2009

Les oiseaux sont assez variés. Outre les IN-CON-TOUR-NA-BLES goélands argentés ou marins, pur modèle étanche-tropicalisé-braillard-opportuniste de l’oiseau marin, il est possible d’observer les sternes pierre-garin, les huitriers pie au long bec rouge, les fous de bassan au yeux maquillés, les pingouins torda au vol laborieux, les délicates aigrettes garzettes, les cormorans... Plongeurs, regardez au dessus de vos têtes !

La recherche de sites nouveaux est une activité intéressante : examen de cartes, sélection de basses dont le relief serait propice à la fixation de faune et de flore, position intéressante en terme de distance ou de courant par rapport à l’étal, essais concluants ou non. Certes, s’il n’y a aucune chance de découvrir une deuxième Catis dans la baie de Saint-Malo, de belles découvertes sont au programme.

Notre pieuse plongée du dimanche matin sur la basse Chrétienne fut récompensée par un petit miracle, le passage de 7 dauphins.

Participants :
  Jean-Luc : E3
  Christian : E3,
  Stéphane : P3,
  Catherine : P3,
  Thierry : P2