Pourquoi une ultra-Z ? Tout d’abord, cette sortie réservée aux plongeurs confirmés permet de faire de vraies plongées d’exploration : rechercher le propulseur du Hinrich Hey ou baliser le chalutier en reliant le kiosque et le reste du bateau. Puis, il faut être honnête, c’est une sortie très cool entre copains. La choix de la date, en dehors de la saison, présente un risque car la morte saison est parfois dure au sens de la météo. La température de l’eau (13°C) était plus clémente que celle de l’air (un petit 5°C très mordant le matin).

Ciré de rigueur le samedi

Dimanche matin : grand frais !

Le samedi 17 novembre a offert une mer belle par un vent de sud, sud-est, force 2 à 3, propice donc à nos opérations de recherche. Toutefois, dès le milieu de nuit du samedi au dimanche, le temps s’est gâté. L’avis de grand frais (6 à 7 bf) et l’amorce d’une mer forte ont orienté, sans coup férir, l’emploi du dimanche vers une séance de rangement.

Samedi matin. Dès la descente sur le Hinrich Hey, l’épave était visible à partir de 15 m dans son ensemble. Le banc de lieux gardait son épave. Les congres occupaient leurs HLM, jusqu’à neuf par trou. Après avoir fixé le fil d’Ariane à une tole proche de l’hélice, nous avons exploré les alentours de l’épave à la recherche du propulseur (est-ce un machine à double expansion comme celle du Walther Darré ?). Notre recherche fut infructueuse. Grande compensation pour Jean-Luc : il a enfin vu les toilettes suspendues du Hinrich hey, qui lui ont montré Yves et Christian.

Samedi après-midi. Balisage du trajet "kiosque-bateau" sur le chalutier. Le congre adipeux gardait bien son trou. Deux motelles étaient blotties dans le treuil. Les homards, nombreux, arboraient, pour certains, la couleur orangée des patriarches. L’ensemble de l’épave était gardée par un imposant banc de tacauds. Une belle plongée de Bretagne avec une eau claire et un léger courant.

Deux superbes plongées pour un week-end de novembre : que demander de mieux ? De toute façon, il fallait en faire deux pour arroser ma 1000ème. Certes, je savais que Stéphane était déterminé à me jeter à l’eau...pour que le compte soit bon. Finalement, une bascule arrière volontaire pour la plongée sur le chalutier a suffi.

Habillage avant la plongée	Entrée du local plongée
Nettoyage de la Pitouille	La mer s’est formée : forte !

Le dernier compresseur et les blocs ont été ramenés à Bruyères. Seule la Pitouille est restée en Bretagne pour sa révision. Le nouveau moteur a fait 78 heures pour sa première saison.

La saison s’achève avec 903 plongées réalisées dans le cadre du club : 2007 a été un bon cru !

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