Un séjour, qui ne s’annonçait pas très ensoleillé, malgré cela, le samedi fut beau et nous permit de faire 2 plongées.

  Le matin : plongée sur les Courtis et les débris des épaves du Hilda et du RO21
  L’après Midi, plongée sur la Rance et les restes de l’épave du M422 devant Saint-Suliac.

Le vent s’étant fortement levé, le dimanche a été réservé au nettoyage de la base et du matériel.

Bilan positif : 2 sites trouvés ou revisités. Il sera intéressant de les faire dans de meilleures conditions de visibilité.

Participants :

  Olivier E3
  Christian E3
  Stéphane P3

R021 / Hilda :

Mise à l’eau près de la balise verte des Courtis, coté Ouest (en dehors de la zone des chenaux). Le bateau ne mouille pas, Olivier reste en sécu surface. Immersion 30 à 45’ après l’étale de St Malo.

Dès l’arrivée sur le fond (-12m), nous trouvons des débris dont un gros élément cylindrique dans lequel nous pouvons apercevoir des serpentins (certainement des restes du Hilda). On se balade un peu en essayant de rejoindre le tombant Sud, mais le métal partout présent, la faible visibilité et la configuration du site nous trompent et on se retrouve à notre point de départ après 10’ de plongée. Nous forçons notre trajectoire plein Sud ce qui nous oblige à passer une barrière de roche remontant vers -5m. Une fois passée, la descente reprend régulièrement jusqu’à -20m. En suivant la limite sable/roche vers l’Ouest, on arrive sur une épave très abimée qui doit être le RO21. La faible visibilité nous empêche d’avoir une bonne vision de l’épave. Mais on y trouve aussi de nombreux tubes et poutrelles (ce qui correspond au chargement du RO21). La luminosité rend le site plutôt agréable. Nous rentrons par le même chemin et nous faisons surface au pied de la balise de Courtis près du lieu de notre immersion.

M422 : l’épave de St Suliac

Le site nous est inconnu. Les amers trouvés dans de vieux documents du club ne sont plus très bon. Seul l’amer Sud reste valable : le Clocher à droite du pylône électrique (à environ 2 fois sa hauteur. Pendant plus d’une heure et demie, nous tournons sans détecter le moindre écho sondeur. Ensuite, en suivant l’amer Sud, nous détectons des échos qui remontent d’environ 2.5 à 3m du fond. A l’Ouest, l’espar rouge doit rester à droite de la tour.

Stéphane et moi nous immergeons. Olivier reste en sécu surface. Nous nous retrouvons dans un champ de débris métalliques. L’épave a certainement été pétardée afin de libérer le chenal de la rance : nous sommes en effet en plein milieu du chenal.

Sur le site, un léger courant nullement gênant bien qu’on soit complètement en dehors de l’étale du barrage (la rance se vide). Nous trouvons sur le site (-12m) des bancs de tacauds, de nombreuses vieilles tachetée et une belle raie (bouclée ?).