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Novembre 2008 en Australie....
mardi 30 décembre 2008, par Patrick Mercier
Voyage de Caroline et Patrick en Australie orientale : Canberra, Sydney, Tasmanie, Ayers Rock, Cairns, Brisbane

Voyage en Australie du 9 au 30 novembre 2008 :

Pour rejoindre le continent australien depuis Paris via Singapour, il faut patienter 12h + 8h de vol et traverser deux nuits (départ le 7 au soir, arrivée le 9 au matin).

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Australie : En bleu , nos déplacements domestiques.
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L’Australie contient l’Europe

-  Canberra (400 000 habitants) : c’est à Canberra, capitale de l’Australie (22 millions d’habitants, 6 états : Southern Australia, Western Australia, New South Wales, Queensland, Victoria, Tasmania, et 2 territoires : Northern Territory, Austalian Capital Territory), que nous avons passé la première semaine de notre séjour (9 au 14 novembre) en participant au 28 ème congrès de photographie grande vitesse. Pour éviter de choisir entre Sydney et Melbourne, il fut décidé de créer en 1908, dans les terres, la ville de Canberra qui ressemble plus à une grande cité tranquille, avec un aéroport modeste et des bâtiments à échelle humaine, très différents des grands buildings du centre de Sydney. Un lac disposé en plein centre agrémente le paysage et apporte de la fraîcheur. Dans la réserve de Tidbinbilla qui se situe à 30 km au sud de Canberra, on trouve des dizaines de Kangourous en liberté. Ils se regroupent en famille de 5 à 15 individus, se reposent à l’ombre des eucalyptus mais maintiennent une distance avec les hommes. A notre approche ils s’éloignent en bondissant de plusieurs mètres ; le spectacle est superbe.

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Arrivée sur la baie de Sydney :
on aperçoit le pont ; l’opéra sur sa droite, est difficilement visible.
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Canberra vu de la tour Telstra.
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Mr et Mme Kangourou du parc de Tidbinbilla
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Masque aborigène du musée australien de Canberra
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Port de Sydney
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La baie de Sydney en bateau : le centre avec ses buildings et l’opéra.
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Centre de Sydney vu de l’opéra
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Le Harbour Bridge de Sydney
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Maman Koala et son petit au Taronga Zoo de Sydney, à la recherche de leur nourriture unique, les feuilles d’eucalyptus.
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Kangourou du Taronga Zoo
(ces animaux expriment une certaine tristesse comparés à ceux de réserves plus grandes)
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Blue Mountains à 100 km à l’ouest de Sydney
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Aborigène des Blue Mountains, soufflant dans un didgeridoo pour gagner sa vie, en se faisant prendre en photo avec des touristes.
La vie des aborigènes n’est pas des plus enviables. De ce que nous avons pu observer, ce n’est pas le grand amour avec la communauté occidentale !
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Un Hummer king size ! L’Australie peut se le permettre !
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Une Ds à Katonga dans les Blue Mountains : soit un français émigré (voilà longtemps) soit un amoureux de la France !

-  Sydney (4.3 millions d’habitants) : notre visite touristique a débuté le 15 novembre par Sydney, ville trépidante et cosmopolite (composantes certes européennes mais plus récemment asiatiques), construite autour d’une magnifique baie que nous avions survolée lors de notre arrivée de Paris ; un circuit nautique permet de la parcourir tout en faisant plusieurs haltes. L’une d’entre elles fut le Toronga zoo où nous découvrîmes pour la première fois des koalas et un exemplaire actif de Diable de Tasmanie.

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L’opéra de Sydney.
Construit (1956-1973) par un architecte danois Jorn Utzon, à partir d’éléments de sphère et approcher ainsi un coquillage.
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Opéra de Sydney
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Aquarium de Sydney
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Aquarium de Sydney
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Ornithorynque (Platipus en anglais)
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Dragon de mer (Sorte d’hippocampe)
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Murènes (aquarium de Sydney)
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Une des bières locales...

L’aquarium de Sydney, près du centre, est un passage obligé pour qui apprécie le monde marin. Nous y vîmes des « platypus », appelés « ornithorynques » chez nous, bestiole à poils et bec de canard, qui pond des œufs et allaite ses petits (pourquoi faire simple ?). La patte arrière gauche du mâle dispose d’un crochet venimeux (il faut bien se défendre..). Grandes raies, requins en tous genres, tortues et foultitude de poissons originaires des eaux tropicales enchantent les yeux des visiteurs collés aux vitres bombées des longs corridors sous marins. Au 15 novembre, la ville avec ses grands magasins est déjà prête à affronter les fêtes de fin d’année : sapins garnis, pères Noël et gondoles pleines des futurs cadeaux. Remarquons seulement que cette date correspond au 15 mai de l’hémisphère nord, c’est-à-dire que l’on se situe un mois avant le début de l’été, sur le 34 ème parallèle sud. Le temps est agréable, adouci par l’océan tout proche. Comme on peut le constater sur les photos, le ciel malheureusement resta nuageux ! A quelque 100 km à l’ouest de la ville se trouvent les Blue Mountains qui offrent de beaux panoramas et proposent des randonnées sympa dans la forêt pleine de fougères et surtout d’eucalyptus, arbre très présent en Australie ; James Cook disait d’ailleurs à son sujet qu’il était surpris de voir des arbres perdre leur écorce au lieu de leurs feuilles.

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Notre circuit de 4 jours en Tasmanie :
Hobart, Freycinet National Park, Launceston, Cradle Moutain, Queenstown, Port Arthur, Hobart.

-  Tasmanie (500000 d’habitants dont 130000 à Hobart) : Sa taille est proche de celle de l’Irlande. Depuis quelques années, les Tasmaniens voient débarquer de plus en plus de touristes, attirés par les nombreux et superbes parcs nationaux, on en compte pas moins de 19, excités par la variété d’activités de plein air, nautiques, terrestres qui y sont proposées, par les parcs animaliers riches de leurs marsupiaux dont le fameux, sympathique et belliqueux Diable de Tasmanie, et enfin séduits par l’atmosphère très décontractée qui caractérise la Tasmanie et ses habitants. La meilleure illustration, c’est Hobart, la capitale de l’île avec une architecture coloniale bien préservée dans le centre historique et dans les nombreux pubs et restaurants ; une ambiance très cool. Port Arthur est célèbre pour son pénitencier installé sur une presqu’île. À l’intérieur des terres, le Cradle Moutain avec son Lake St Clair est un parc national classé au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est là que se trouve le Mont Ossa, point culminant de l’île (1617 mètres). Nous y avons passé 4 jours ce qui reste bien insuffisant tant il y a de choses à voir ; une semaine est un minimum. Pour les plongeurs, l’eau offre une grande visibilité, des forêts de kelp et une faune intéressante : dragons de mers, crabes géants...Un de nos regrets, ne pas avoir eu le temps chausser les palmes et note un peu triste, nous avons découvert beaucoup de Wallabies et de Diables de Tasmanie écrasés sur les routes, plus particulièrement sur les pistes.

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Tasmanie : beau ciel pour notre arrivée !
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Hobart , près du centre.
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Une rue commerçante de Hobart !
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Pénitencier de Port Arthur.
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Wallaby au zoo de Bonorong.
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Diable de Tasmanie, debout, canines apparentes... ; ne pas mettre la main ! (Zoo de Bonorong)
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Diable de Tasmanie. Touché par un virus qui leur déforme la face, ils sont protégés dans des réserves.
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Bébé Diable de Tasmanie !
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Randonnée dans la Cradle Mountain, avec ses forêts d’euclayptus.
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Sur les pistes, beaucoup d’animaux actifs la nuit, se font écraser (wallabies, diables, wombats, echidnés)

-  The red centre : Ayers Rock : En plein milieu de l’Australie, plus proche d’un désert et loin de toute métropole, voici "le centre rouge" , lieu sacré pour les aborigènes, "Uluru" avec le fameux rocher "Ayers Rock" et 30 km plus loin "Kata Tjuta" (The Olgas). Cette formation géologique est vieille de 500 millions d’années. Le site est remarquable avec ses lumières changeantes en fonction de la hauteur du soleil et par l’isolement qu’il procure. Nous avons fait le tour d’Ayers Rock à pied ; l’ascension de 350 m, bien qu’encore autorisée, est déconseillée par les aborigènes. La randonnée dans Kata Tjuta est plus belle car plus variée. Un point négatif : il n’y a qu’un seul site hotelier géré par le même organisme (pas de concurrence) qui reverse certes un partie de l’argent aux aborigènes, propriétaires du lieu ; plusieurs catégories de logements sont prévus selon votre porte-monnaie (du camping en passant par les backpackers, au haut standing !). On y tond aussi volontiers le touriste surtout coté location de voiture (2.5 plus cher pour un étranger que pour un australien ; ce n’était pas le cas dans les autres sites australiens que nous avons visités). Bref, 2 jours sur place suffisent largement sauf pour l’amoureux du désert et de ses petites bestioles.

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Ayers Rock : lieu sacré des aborigènes (7 kmde circonférence, 350 m de hauteur).
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Détail de la structure d’Ayers Rock (sorte de grès datant de plus de 500 millions d’années).
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Kata Djuta : en approche, par la route.
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Magnifique vallée encaissée entre les massifs de Kata Djuta situé 30 km à l’ouest d’Ayers Rock.

-  The red centre : Alice Springs : Alice Springs (22000 habitants) est une ville située dans le Territoire du Nord de l’Australie, dans l’Outback, au cœur des terres, en plein désert, à 1 500 kilomètres de Darwin et à 1 532 kilomètres d’Adélaïde. Alice Springs est, par la population, la deuxième ville du territoire après Darwin. Alice Springs est également appelée « the Alice » par ses habitants. C’est Charles Todd qui nomma ainsi le lieu, en hommage à sa femme Alice. Charles Todd dirigea la mise en place du télégraphe entre Darwin et Adelaïde. Les aborigènes représentent 17% de la population de la ville et 29% du Territoire du Nord. La ville n’est pas très grande, 2 jours sur place, suffisent. Nous avons visité le Zoo Desert Park, un assez grand domaine qui vaut vraiment le déplacement avec ses grands terrariums (20 m² chacun) sous lumière tamisée où vivent les mamifères nocturnes (Souris sauteuses, bilby, pademelons (petit wallaby),chauve-souris) et les reptiles (Serpents, mollochs, lézards à langue bleue...). Le Reptile centre dans le centre de la ville vaut aussi le détour.

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Road train (4 remorques) croisé à Alice Springs
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Alice Spings, à 450 km au Nord-Est d’Ayers Rock, est une sorte d’oasis en plein désert , sur la route de Darwin ou de Cairns.
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Alice Springs : beaucoup de directions sont indiquées : Paris est absent mais pas Dijon !!
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Au Zoo Desert Park d’Alice Springs riche d’oiseaux et d’animaux du désert, voici le fameux Molloch (thorny devil) à coté d’un simple lézard.

-  Cairns et la Grande Barrière de Corail : Nous quittâmes Alice Springs en avion pour rejoindre Cairns et le bateau de la société "Prodive" qui nous attendait pour une croisière de 3 jours sur la Grande Barrière de Corail. 4 plongées par jour soit 11 en tout dont 2 plongées de nuit. A la différence de la FFESSM, 2 "niveau 1" peuvent plonger librement ensemble (nous étions niveau 1 et niveau 2) ; certes, l’eau était claire, chaude (28° C), transparente et calme ; les profondeurs habituelles étaient comprises entre 8 et 15 m avec une ou deux excursions à 23 m. Les fonds sont très beaux, avec beaucoup de coraux et ressemblent à ceux de la Mer Rouge. Nous avons vu tortues, requins, napoléons, perroquets, balistes, clowns, lézards, anges, ...

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3 jours de bateau sur la Grande Barrière avec une mer bleue et calme....
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Corail
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Requin dormeur
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Ascidie tache d’encre (Polycarpa aurata) ; 10 cm
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Spirobranche
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Poisson scorpion immobile (le flash lui redonne sa couleur rouge)
Rhinopias frondosa ou poisson-scorpion des algues
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Nudibranche : Phylidiella pustolosa
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Gorgone
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Red sea star
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Acropora tenuis (ou corail fin ?)
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Clown dans son anémone
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Petits poissons près de leur corail protecteur.
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Attention au bénitier !
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Raie pastenague à points bleus
dasyatis kuhli
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Epinephelus merra
Macabit ou mérou gâteau de cire
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Tombant coralien
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Lever de soleil avant la première plongée de 6h30
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Gorgone
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Gorgone
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Comatule
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Caroline, à l’entrée d’un tunnel déjà empruntés par un quinzaine de plongeurs ; nous attendons que la visiblité revienne.
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Jardin tropical de Cairns (17° de latitude sud)
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Cairns : rose de porcelaine
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Brisbane : South Bank Market
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Au revoir....
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Bye bye....

-  Brisbane (1.9 millions d’habitants) : Après la Grande Barrière nous rentrâmes sur Cairns (température 30° à 35 °C, 100 % d’humidité) puis nous prîmes l’avion pour Brisbane (27 ° latitude sud, 27° C), le lendemain. La ville est un peu moins grande que Sydney mais a beaucoup de charme. Nous n’y avons passé qu’une soirée (avec une dernière fois, du kangourou au dîner) et la matinée suivante. Cette ville mérite d’y rester plus longtemps. Dans l’après midi nous prenions le vol Qantas pour Singapour puis Paris où la pluie nous attendait, ce 1er décembre, avec une température de 3°C et des embouteillages à souhait ! Le rêve s’arrêtait là, mais les images de ce continent lointain, peuplé de gens sympathiques, avec une culture et un mode de vie proches de ceux de la vieille Europe, resteront encore longtemps dans nos mémoires.

Photos : Caroline et Patrick

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