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Richesse des îles : Île de Bréhat
samedi 4 octobre 2014, par Denis

Autre curiosité des roches bretonnes, la blennie gattorugine ou cabot. Ce poisson n’a pas d’écaille et se protège avec un mucus généré par la peau. Il est très curieux et territorial.


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Parablennius gattorugine, Epave Ludwig Janssen, 13 m


Les poissons au voisinage du sable ont été très nombreux.
Citons l’équille de petite taille (15 cm max) très convoitée par les lieux et les tacauds ou éperlans ainsi que par leur cousins plus grands, les lançons communs (25 cm).
Le lançon commun est reconnaissable à la tache noire devant l’œil. Encore faut-il être assez prés des poissons pour le voir, seule une photo nette le permet.

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Ammodytes tobianus, Equille, Basse Cocault à 23 m Hyperoplus lanceolatus, lançon commun à tache noire, basse Cocault à 7 m

Une autre famille de poissons est bien présente à Bréhat est celles des gobies reconnaissables en autre par la présence d’une nageoire dorsale en 2 parties.
Le plus commun est le gobie nageur. En général, c’est une vraie plaie pour le photographe car il se met toujours devant l’objectif gâchant la super photo que l’on voulait prendre.
La particularité de ce gobie est qu’il ne se pose jamais.
Un autre gobie totalement invisible dans le sable, le gobie de sable buhotte reconnaissable avec la tache noire sur la première dorsale.
Le gobie léopard est plus facile à repérer avec ses taches noires sur fond blanc mais fuit à la moindre alerte. Je vous cite un dernier gobie pour la route .....le gobie tacheté.

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Gobiusculus flavescens, Moncello, 4 m Pomatoschistus minutus, basse Cocault, 33 m
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Thotogobius ephippiatus, Basse Nord, 28 m Pomatoschistus microps, gobie tacheté, Epave Ludwig-Janssen, 10 m


Les poissons cartilagineux étaient aussi présents...avec la raie torpille (Torpilla marmorata) dont les cellules électriques situées de part et d’autre des yeux peuvent transmettre jusqu’à 40 V afin d’assommer ses proies.
Attention aux plongeurs de ne pas la toucher gare au choc électrique....
Voici la Torpedo marmorata que nous avons rencontrée au phare du Paon à 12 m.

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Cette raie avait une paire de lunettes de soleil et bronzait sur le sable.... Mesdames, vérifier que c’est un mâle, on voit parfaitement les ptérygopodes.


Autre poisson cartilagineux, la grande roussette dont certains ont eu la chance d’apercevoir la livrée étoilée dans une faille.
La photo, ci-dessous à gauche, montre une ponte de grande roussette, d’une taille plus importante que la petite roussette. La petite roussette est un animal placide.

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Scyliorhinus stellaris, Roch Hir, 11 m Scyliorhinus caniculus, phare du Paon, 10 m


Pour finir je ne pouvais manquer de vous montrer un nudibranche dont les apparitions sont peu fréquentes en septembre....
La photo a été prise sur le site Moncello à 3 m de fond..

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La trapanie blanche (Trapania pallida) dont les panaches branchiaux et les rhinophores ne se rétractent pas et présentent des boucliers de protections contre les prédateurs.


Portrait de plongeurs heureux (Homo aquaticulus) d’une belle sortie....

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